La vente en viager consiste à acheter un bien immobilier à son propriétaire en lui versant mensuellement une partie du prix déterminé jusqu’à ce qu’il décède. Dans cette opération, le propriétaire ne peut plus habiter le bien, car il sera immédiatement mis à la disposition de l’acquéreur dès signature du contrat.

Quant au prêt viager hypothécaire, le propriétaire (une personne physique) reste propriétaire de son bien immobilier, mais ne peut l’utiliser qu’en tant qu’habitation. Ce prêt consiste à emprunter une partie de la valeur du bien auprès de la banque. La somme prêtée lui sera versée en totalité dès signature du contrat et contrairement aux autres prêts bancaires, le propriétaire n’aura de mensualités à verser de son vivant.
Pour souscrire à ce prêt, la propriété ne doit pas être déjà hypothéquée ou re-hypothéquée après souscription du prêt viager hypothécaire. Le propriétaire doit aussi s’engager à en prendre correctement soin.
Avant de déterminer le montant qu’elle peut prêter, la banque effectue une expertise. En général, elle peut prêter jusqu’à 66% de la valeur du bien. Quant au taux affecté, il s’élève à 9 ou 10% ce qui est assez élevé, mais la banque doit couvrir ses arrières.

En effet, après le décès du propriétaire, la maison devra être mise en vente. Si sa valeur est inférieure au prêt, la banque ne perçoit rien alors que si elle est supérieure, elle devra être remboursée en totalité et c’est le reste du fruit de la vente qui reviendra aux héritiers.